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Ausgabe: | 1984 |
Spalte: | 288-289 |
Kategorie: | Systematische Theologie: Allgemeines |
Autor/Hrsg.: | Annala, Pauli |
Titel/Untertitel: | The Transparency of Time 1984 |
Rezensent: | Schwöbel, Christoph |
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Theologische Literaturzeitung 109. Jahrgang 1984 Nr. 4
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sur ellememe et non-critique. C'est ainsi que le christianisme est d'abord situe
parmi d'autres religions - l'originalite de l'ouvrage etant, ici, que la parole soit
donnce successivement ä un juif. un musulman et un bouddhiste; puis sont
presentecs les critiques marxistes et psychanalytiques de la rcligion, ainsi que
l'approchc «analytique» des enonees theologiques.
La Dogmatique, prevue en deux volumes dont seul le premier a paru, nu suit
pas le decoupage habituel des «traites» mais s'inspire le plus possible du donne
biblique en mettant en valeur les grandes eategories de la revelation chretienne:
Alliance et Revelation: Dieu parle; Messianismeet Redemption: Dieu sauve: la
vie dans l'Esprit (section ou figureront l'ecclesiologie et les saerements); C'rea-
tion et Esehatologie: Dieu accomplit; C'onelusion: Dieu un et Trinite. Ce plan,
original, vise ä proposer une presentation tres unifiee, rigoureusement theo-
logique et bibliquement fondec de la Dogmatique.
La premiere partie (C. Duquoc) traite de la Revelation comme «evenement
d'une communieation divine», condition de possibilite de toute foi et de toute
theologie: «il n'existede theologie que .confcssante', c'est ä dire alTirmative d'un
evenement ,divin' qui s'imposc ä eile ,sans fondement et sans raison' exte-
rieurs», faisant que le theologien n'a d'existence que parappartenance ä lacom-
m una ute confessante; il est auditeur obeissant de la Parole de Dieu »(Ii, p. 5). D.
rappelle ä ce propos l'actualitc permanente de la Dogmatique de K. Barth, et
c'est sous la mouvance de l'image biblique de l'Alliance qu'est developpec la
question de la Revelation, et cela en trois etapes: I. la nomination de Dieu dans
le cadre de l'Alliance; relation entre la nomination chretienne de Dieu et la re-
cherche humaine et religieuse d'une transcendance; 2. la Parole de Dieu: lan-
gage et parole; la Parole de Dieu en Christ; la mediation communautaire de la
Parole; 3. le don et la promesse: le don, horizon de l'Alliance; la fonction de
l'Esprit. Ces pages qui articulent constamment le temoignage biblique et les
questionncments philosophiques qui habitent la modernde, se presentent ainsi
ä la fois comme une introduction a l'ensemble de la dogmatique, et comme son
constant soubassement.
La deuxieme partie - Messianisme et Redemption - comporte trois chapitres.
Le premier est consacre au Messianisme (B. Dupuy). Ce qui distingue en eilet la
revelation judeo-chretienne des philosophies et des autres religions, c'est son
sens du temps et son rapport ä l'histoire: eile «est un ,novum': eile est liee ä un
evenement speeifique et ä une interpretalion particuliere de l'histoire» - une
histoire traversee par une esperance qui a un nom: l'attentc du Messie (II,
p. 83-4). D'oii ce chapitre, lui aussi fondamental, et qui comporte des develop-
pements consacres notamment ä l'attente du Messie dans la Bible, a le recon-
naissance de Jesus comme Messie d'Israel, au messianisme juif, ä la contro-
verse sur le messianisme entre juifs et chretiens - un chapitre dont on retien-
dra le souci constant de dialogue avec l'exegeseet la pensee juives, ancienneset
contemporaines.
Le second chapitre est consacre ä la Christologie. J. Schmitt y presente la genese
de la christologie apostolique, et J. Dore les christologies patristiques et
conciliaires. La troisieme partie, la plus volumineuse (p. 263—432), propose une
«christologie dogmatique» (B. Lauret). L'approche choisie est Celle du «messianisme
», qui met au centre la resurrection du crucifie: «c'est qu'il en va, dans la
resurrection du crucifie, de la reinterpretation de l'ensemble de la realite en relation
ä Dieu: non seulement haut et bas, mais debut et fin (etre et temps, dit Kapser
), et donc aecomplissement: ,Landen monde s'en est alle'» (II, p. 282).
L'a. prend ainsi comme point de depart la resurrection de Jesus crucifie, consi-
derese comme «cadre d'interpfetation de son destin»; vient ensuite une presentation
de la «vie messianique de Jesus», teile qu'elle est livree dans les Evangi-
les: comme «recit qui obeit ä une logique propre, une intrigue qui est messianique
et qui pose la question de l'autorite de Jesus d'une facon qui ne pourra etre
tranchee que par l'evenement pascal et pentecostal» (p. 294). Cet evenement
fait l'objet des developpements suivants: repas du Seigneur, mort de Jesus sur
une croix, resurrection, ascension, pentecöte et parousie. Vient enfrn une refle-
xion sur l'identite de la personne des Jesus pour les croyants: doctrine de l'incar-
nation et reconnaissance de la filiation divine, cette derniere cependant etant
subordonnee au titre messianique - Christ - qui inclut alors les hommes dans
l'histoire du salut. D'oü une conclusion sur la resurrection de l'humanite. On se
bornera ici ä souligner l'interet de cette contribution, qui se Signale ä l'attention
tant par sa coherence que par l'ampleur de Linformation exegetique, theologi-
que et philosophique qu'elle met en oeuvre et ordonne.
Le dernier chapitre est consacre ä la Pneumatologie: M. A. Chevallier presente
le donne de l'Ecriture, et Y. Congar propose une «pneumatologie dogmatique
» ou l'on retrouvera la substance de son ouvrage magistral recent sur le
Saint-Esprit.
II est trop tot encore pour porter un jugement sur l'ensemble de l'en-
treprise dans laquelle se sont engagees les editions du Cerf en tentant le
pari, risque d'une presentation d'ensemble de la theologie ä un mo-
ment oü celle-ci apparait plus que jemais «eclatee». Au vu de ces deux
Premiers volumes on peut penser que le pari est en voie d'etre gagne.
Le «debutant»y trouvera en tout cas, moyennant parfois un certain ef-
fort, de quoi «pratiquer» la theologie, et le «specialiste» y decouvrira,
a cöte de chapitres de facture classique, des approches souvent nouvel-
les et stimulantes.
Strasbourg Joseph HoITmann
Annala, Pauli: Transparencv of Time. The Structure of Time-
Consciousness in the Theology of Paul Tillich. Helsinki: Luther-
Agricola-Society 1982. XI, 158 S. 8'= Publications of Luther-Agri-
cola-Society, B 12.
Diese Untersuchung hat zwei Hauptziele: erstens soll das Zeitverständnis
Tillichs geklärt werden, zweitens soll mit dem Mittel der
„Systemanalyse" bestimmt werden, ob der Zeitbegriff in Tillichs
Theologie als Strukturprinzip fungiert (vgl. X). In seiner Interpretation
von Tillichs Konzeptionen zum Zeitverständnis, in der beide
Fragen nebeneinander verhandelt werden, geht Annala (A.) chronologisch
vor, ordnet die Darstellung aber nach systematischen Gesichtspunkten
und führt in den Anmerkungen unterstützend Zitate aus
allen Phasen von Tillichs theologischer Entwicklung an.
Im ersten Kapitel ("Kairos as the Theonomous Substance of the
Historical Time", 9-53) entwickelt A. Tillichs Zeitbegriff zunächst
anhand einer Interpretation des Aufsatzes „Kairos" aus dem Jahre
1922: Kairos ist jener „epocheschaffende Zeitmoment", in dem ein
Zeitalter, das bis dahin das Unbedingte nur vermittelt in den Formen
der autonomen Kultur wahrgenommen hat, sich angesichts drohender
Anomie der Theonomie als „der neuen Erfüllung mit dem unmittelbaren
Gehalt des Unbedingten zuwendet" (Die Tat 1922, 346). Die
Ausarbeitung der Kairosidee im Zusammenhang der Metaphysik der
Erkenntnis („Kairos und Logos" 1926), die A. vor dem Hintergrund
von Kants Zeitverständnis darstellt, macht den Kairos - nun als
"existential coneept of time" (42) interpretiert - zum Schlüssel-
begriff der Erkenntnistheorie: „. . . wahre Erkenntnis ist Erkenntnis
aus dem Kairos, also aus dem, was Schicksal der Zeit ist, aus dem, worin
die Zeit getragen ist vom Unbedingten." (GW IV, 76) Die von
John Clayton (The Coneept of Correlation, Berlin-New York 1980,
205 ff) nachgewiesene stärkere Konzentration auf die Christologie in
Tillichs Arbeiten in den Jahren 1927-1933, die etwa gleichzeitige
Beeinflussung durch Heideggers „Sein und Zeit" und die Hinwendung
zur Methode der „Theologischen Wesensschau" (vgl. GW VI, 72 ff)
haben nach A.s Darstellung für Tillichs Zeitverständnis die Konsequenz
, daß die existential-ontologische Frage nach der Einheit der
Zeit zum zentralen Problem wird. Die Einheit der Zeit kann nach A.
erfaßt werden, wenn der von Tillich 1930 verwendete christologische
Begriff der „Mitte der Geschichte" vor dem Hintergrund von Heideggers
These von der Zeitlichkeit als dem ontologischen Sinn der Sorge
(vgl. „Sein und Zeit" §65) als "ontological principle" verstanden
wird: "... the unique kairos is the divine manifestation of the ontological
Care of temporality." (50)
Im zweiten Kapitel (" The Coneept ofTime and the Interpretation of
Protestantism", 54-83) versucht A. nachzuweisen, daß der Zeitbegriff
Tillichs sowohl der Schlüssel zu seinem Verständnis der „Gestalt der
Gnade" als auch die Basis seiner Konzeption des „gläubigen Realismus
" ist. Im „nunc existentiale" erscheint die Gestalt der Gnade, indem
die Zeit transparent wird für ihre eschatologische Erfüllung (vgl.
58f, 83 und GW VII, 51 ff). Analog ist die Begründung des „Bewußtseins
der Gegenwärtigkeit" im gläubigen Realismus zu verstehen:
„Die letzte Seinsmächtigkeit, der Grund der Wirklichkeit bricht in
einem besonderen Augenblick, in einer konkreten Situation herein
und offenbart die unendliche Tiefe und den ewigen Sinn der Gegenwart
." (GW IV,101)
A. behandelt die systematische Funktion des Zeitbegriffs in Tillichs
„Systematischer Theologie" im dritten und vierten Kapitel der Arbeit
(" Time and the Ontology oj Knowledge", 84-113, und " The Essen-