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Ausgabe:

1984

Spalte:

392-395

Kategorie:

Ökumenik, Konfessionskunde

Titel/Untertitel:

Das religiöse Bewusstsein und der Heilige Geist in der Kirche 1984

Rezensent:

Grengel, Christa

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Theologische Literaturzeitung 109. Jahrgang 1984 Nr. 5

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Kirchenrecht

/.immermann, Marie: Structure sociale et eglise. Doctrines et praxis
des rapports eglise-etat du X Vllle siede a Jean-Paul IL Strasbourg:
Cerdic 1981. 183 S. 8' = Recherches Institutionnelles, 7. Kart.
fTr 80.-.

Plus que le titre, trop abstrait et trop ambitieux, c'est le sous-titre
qui indique le contenu de I'ouvrage de Z„ I'etude portant d'ailleurs
beaucoup plus sur la «doctrine» que sur la «pratiquc». II s'agit en
effet d'un essai d'analyse historique, systematique et critique des ava-
tars du jus publicum ecclesiasticum (droit public, exterieur, de l'Eglise
catholique, contredistingue de son droit interne), sur la base d'un corpus
representatifde documentsallant du X VHP siede ä nosjours.

La premiere partie de I'ouvrage (ch. 1 a III) rappelle d'abord (en
s'appuyant en particulier sur J. Listl, Kirche u. Staat in der neueren
Kirchenrechtswissenschaft, Berlin, 1978), la naissance du jus publicum
face ä la pression des Etats et ä leur elfort pour maintenir, ä leur
benefice, le monisme politico-religieux dans leurs territoires: premie-
res elaborations chez les «maitres de Wurtzbourg», puis diffusion ä
Rome oü, en meme temps qu'il est consacre par la papaute, il trouve
sa systematisation la plus remarquable, et ä bien des egards exem-
plaire, dans les Institutiones de Tarquini dont l'a., analyse attentive-
ment la methode et les coneepts. Est mis en lumiere notamment le
röle-cle joue par le coneept de societas perfecta et inaequalis, applique
ä l'Eglise - coneept dont le röle est de legitimer vis ä vis de l'Etat la
possession, par l'Eglise, des pouvoirs necessaires ä la poursuite de sa
ftn propre ainsi que son independance. (A ce propos on aurait aime
que l'a., qui tend ä marquer la nouveaute de ces coneepts, s'interroge
davantage sur ce qu'ils doivent respectivement ä la tradition medie-
vale et ä Bellarmin d'une part, ä la Philosophie des Lumieres d'autre
pari.)

Le ch. III est ä certains egards le plus interessant et le plus neuf: il
analyse la reeeption, la diffusion et la mise en oeuvre de la doctrine du
droit public entre Vatican I et Vatican 11, en examinant successive-
ment quatre «lieux» significatifs: les «intellectuels» (etude des
manuels de Moulart et de Iung, consideres comme repredentatifs), les
«clercs» (analyse d'un cours donne dans un Seminaire en 1902), les
laics (documents episcopaux, predication, catechismes qui leur sont
destines) et Etats (les concordats europeens). L'etude de ce vaste corpus
d'ecrits conduit l'a. ä mettre en lumiere une discrepance progressive
entre le coneept de societe parfaite, toujours utilise, et son sens et
sa portee reelles au sein d'un monde et de societes qui ne sont plus,
ceux en reference auxquels ce coneept s'est elabore pour definir la per-
sonnalite jurifique de l'Eglise.

La deuxieme partie de I'ouvrage examine la facon dont le modele de
la societe parfaite, sans etre totalement aboli, est progressivement
recouvert par un langage nouveau: celui des droits et des libertes.
L'analyse porte d'abord (ch. IV) sur la declaration de Vatican II sur la
liberte religieuse: l'a. en rappelle l'arriere plan (textes du Conseil
Oecumenique des Eglises et Declaration des Droits de l'Homme de
l'O.N.U, avec les debats qu'ils ont suscite du cöte catholique), et
s'interroge sur les ambiguites et les imprecisions de ce nouveau langage
: en particulier sur les tensions qu'il pereoit entre libertes subjecti-
ves et libertas ecclesiae, entre libertes subjectives et mission de l'Eglise
de garder et de propager la «vraie foi». Dans un deuxieme temps
(ch. V) sont analysees les prises de position de Jean-Paul II sur la
liberte religieuse; elles sont regroupees äutour de deux themes: droits
de l'homme et droit de l'Eglise. L'a. y retrouve les questions dejä sou-
levees ä propos de Vatican II, et ä ses yeux «le recours ä un vocabu-
laire renouvele (i.e. liberte religieuse et droits de l'homme) n'introdoit
en rien und rapport nouveau de l'Eglise et de l'Etat. Le langage de la
libertas Ecclesiae retrouve tres vite son aspect traditionnel lorsqu'il
quitte le terrain pastoral», et la question est posee: «comment le nou-
vel Etat (demoeratique et pluraliste) peut-il satisfaire en droit les exi-
gences de la libertas ecclesiae?» (p, 164-6).

En conclusion l'a. souleve la question plus generale: continuite ou
nouveaute?«Question dilficile, car si nous pouvonsobserver avec cer-
titude la constance du modele de la societas inaequalis au cours de
l'histoire, nous n'avons encore que de faibles indices d'une mutation
possible du modele» (p. 178). La ditficulte est reelle de mesurer
l'exacte «nouveaute» de Vatican 11. D'autres seront sans doute portes
a accentuer davantage les germes de nouveaute. voire de rupture, qui
sont au travail au sein meme d'un continuite qui, par ailleurs, a toujours
ete un des traits du «discours olficiel» de l'Eglise catholique. S'il
est vrai de dire que «les modifications de langage comme les elforts
d'hermeneutique ne sont pas necessairement des correlats d'un chan-
gement de modele de societe» (p. 172), il est non moins vrai que sous
la permanence d'un discours, des «pratiques» nouvelles peuvent
s'instaurer, qui pourront precisement s'autoriser de ses ambiguites et
de ses incoherences.

Une critique et un regret. La critique concerne le style de l'a.: trop
souvent allusif, elliptique, recherche, voire obscur, il rend souvent dif-
ficile la comprehension des analyses et la demarche de la pensee.
D'autre part on regrettera l'absence de tout index (auleurs et textes
citesou analyses), et cela d'autant plus que Tun des interets majeurs de
ce travail consiste precisement es l'abondance de l'information biblio-
graphique qu'il fournit.

Strasbourg Joseph Holtmann

Ökumenik: Allgemeines

Kremkau, Klaus [Hrsg.]: Das religiöse Bewußtsein und der Heilige
Geist in der Kirche. Beiträge zur fünften theologischen Konferenz
zwischen Vertretern der Evangelischen Kirche in Deutschland und
der Kirche von England. Frankfurt/M.: Lembeck 1980. 96 S. 8- =
Beiheft zur Ökumenischen Rundschau, 40. DM 24,80.

Zum fünften Mal trafen sich im April 1980 Theologen der Kirche
von England und der Evangelischen Kirche von Deutschland in
St. Paul's Priory, Quernmore Park bei Lancaster, um zwar kein amtliches
Lehrgespräch, wohl aber einen intensiven theologischen und
kirchlichen Gedankenaustausch zu pflegen (S. 9). Man hatte mit den
Gesprächen 1964 in Oxford („Autorität und geistliche Vollmacht")
begonnen und sie 1966 in Bethel („Wort und Abendmahl"), 1970 in
Launde Abbey („Die Darstellungen des christlichen Glaubens heute -
Wesentliches und Unwesentliches") sowie 1978 in Loccum („Christus
allein - allein das Christentum") fortgesetzt. Aus dem stärker auf die
Christologie konzentrierten dritten und vierten Gespräch hatte sich
der Wunsch ergeben, einmal intensiver über pneumatologische Fragen
zu sprechen. So kam es zum Thema „Das religiöse Bewußtsein
und der Heilige Geist in der Kirche".

Vor allem aus zwei Gründen konnte man neugierig sein auf die
Ergebnisse des fünften theologischen Gesprächs. Vor allem die beiden
vorhergehenden Gespräche hatten den Eindruck erweckt, daß sich
anglikanische und lutherisch-reformierte Traditionen durch ihre
unterschiedliche Akzentsetzung, nämlich zum einen stärker auf die
Inkarnation, zum anderen stärkerauf die theologia crucis, unterschieden
. Welche Konsequenzen würde das für die Frage nach dem Verhältnis
von menschlichem religiösem Bewußtsein und Heiligem Geist
haben? Zum anderen setzen sich beide Kirchen seit einiger Zeit mit
den charismatischen Aufbrüchen in Gruppen und Gemeinden auseinander
. Würden sich hier ebenfalls unterschiedliche Akzentsetzungen
hinsichtlich der theologischen Verarbeitung dieser Phänomene ergeben
?

Das Gespräch setzte ein mit einem Vortrag von Df. Richard
Roberts, Dozent für systematische Theologie an der Universität
Durham, über „Geist, Struktur und Wahrheit in der Kirche". Wesentlich
ist vor allem sein Anliegen, nämlich theologische Lehre und