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1980

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Altes Testament

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Theologische Literaturzeitung 105. Jahrgang 1980 Nr. 1

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Universität Heidelberg, „Hauptlinien der Hiobforschung
seit 1956" dargelegt. In großer Klarheit werden die Arbeiten
zum Hiobbuch nach wissenschaftlichen Methoden geordnet
vorgeführt: formkritische, literarkritische, traditionsgeschichtliche
und religionsgeschichtliche Untersuchungen
werden vor den mehr theologischen Interpretationen aufgezeigt
. Schließlich fehlen auch nicht Hinweise auf C. G.
Jung, E. Bloch u. a.
Wien Georg Sauer

Renaud, B.: La Formation du Livre de Michee. Tradition et
Actualisation. Paris: Gabalda 1977. XX, 465 S. gr. 8° =
Etudes Bibliques.

Dans une longue et belle etude, le professeur B. Renaud,
de la Faculte de Theologie Catholique de Strasbourg, re-
prend l'examen de l'histoire de la formation du livre de
Michee dans son ensemble; en 1964 en effet il s'etait in-
teresse essentiellement ä la composition des chapitres IV et
V de ce volume. On sait les difficiles questions que souleve
celui-ci et dont la Solution conditionne son commentaire,
notamment Celles de la structure de l'ouvrage et de l'authen-
ticite des oracles du prophete du VIIIfeme siecle; ä l'heure
actuelle l'accord est loin d'etre fait sur ces deux points ca-
pitaux. En constant dialogue avec ses devanciers, comme
J. Jeremias, I. Willi-Plein, Th. Lescow, J. T. Willis, A. S. van
der Woude etc., le professeur B. Renaud avance pas ä pas
dans l'analyse textuelle et litteraire en essayant de degager
la d^claration primitive de ses complements, de situer en
les motivant les diverses retouches que le texte a subies, et
de montrer ä quelles preoccupations les editeurs successifs
du livre de Michee ont repondu pour nous donner l'ouvrage
que nous connaissons aujourd'hui. II s'appuie sur une Information
aussi exhaustive que possible (l'ouvrage etait
acheve en 1975) et sur une methode prudente et affinee qui
fait appel ä diverses disciplines (critique textuelle, me-
trique, etude des structures et formes litteraires, problema-
tique theologique); son souci n'est pas seulement de de-
marquer dans l'ecrit du prophete l'original du secondaire,
mais, en reconstituant l'histoire de la formation du livre,
de montrer comment, ä partir d'un noyau d'oracles mi-
cheens, les scribes qui les avaient recueillis et transmis,
avaient ete conduits par un double souci de fidelit6 ä la
tradition recue et d'actualisation d'une parole dont l'origine
divine impliquait qu'ell« ne cessait d'interpeller les des-
cendants lointains des auditeurs du prophete du VIIIäme
siecle (pp. 421ss).

II n'est pas question de resumer ici l'examen serre auquel
B. Renaud soumet chacun des chapitres du livre de Michee
en suivant le meme Schema methodologique; on se reportera
avec profit ä ses analyses qui soulignent entre autre chose
la variete et la richesse d'un ensemble prophetique qui est
trop souvent neglige par les biblistes au profit des livres
d'Esaie, d'Amos et d'Osee dont l'origine remonte egalement
au VIII^me siecle. Bornons-nous ä rappeler les resultats
auxquels l'enquete menee par le professeur de Strasbourg
aboutit. (pp. 383ss) II existe un premier noyau des declara-
tions de Michee forme pour l'essentiel des chapitres I ä III,
qui pourrait avoir ete constitu6 au temps d'Ezechias: le
prophete s'en prend alors vivement ä Samarie, puis au
royaume de Juda, il est avant tout le temoin du jugement
du peuple de Yahve. Cette collection initiale a ete large-
ment retouchee et comptetee au temps de l'exil par un
scribe appartenant ä l'ecole deuteronomiste. Ce r§dacteur,
qui se montre coherent dans la maniere dont il relit la pro-
phetie de Michee en y ajoutant des notations ponctuelles,
n'hesite pas en effet ä lui apporter des adjonctions plus im-
portantes, ainsi Mi 6, 2—8 et 7, 1—6, qui ont des affinites
evidentes avec la tradition deuteronomique; sa theologie
est une theologie de la Parole prophetique, dont on retrouve
les traces dans l'eclition d'autres livres comme ceux d'Amos
et de Jeremie, et qui devoile le pech§ d'Israel et annonce

son jugement. Par la suite le livre de Michee prend sa phy-
sionomie quasi definitive, au IV^me siecle sans doute, avec
Intervention d'un editeur proche des milieux sacerdotaux
de Jerusalem, qui introduit dans la tradition micheenne une
glose comme Mi 2,12s (qui devait se trouver alors apres Mi
4, 6s), le psaume final en Mi 7, 8—10, 14—20 et surtout l'en-
semble constitue par les chapitres IV et V; du meme coup
il brosse une vaste Synthese eschatolico-messianique, ä
l'origine etrangere aux perspectives du prophete Michee,
qui doit ranimer l'esperance de ses contemporains et qui
donne au livre de Michee, ä quelques exceptions pres, sa
teneur actuelle.

II faut souhaiter que l'etude savante du professeur B. Renaud
soit largement discutee par les specialistes de l'Ancien
Testament et notamment dans les milieux germaniques et
anglosaxons en depit du fait qu'elle ait paru en frangais.
Elle presente en effet ä la fois une mise au point significa-
tive des problemes poses par la tradition micheenne et des
vues interessantes sur leur Solution. Ce gros volume te-
moigne du serieux des etudes bibliques dans le catholicisme
francophone et honore la collection ä laquelle il appartient.

Geneve Robert Martin-Achard

Hamm, Winfried [Hrsg.]: Der Septuaginta-Text des Buches
Daniel Kap. 3—4 nach dem Kölner Teil des Papyrus 967.
Bonn: Habelt 1977. 527 S. 4° = Papyrologische Texte und
Abhandlungen, 21. Kart. DM 160,-; Lw. DM 176,-.

Nachdem H. bereits Dan 1 f. des wichtigen Papyros 967
im Jahre 1969 vorgelegt hatte (ThLZ 97, 1972 Sp. 585 f.), veröffentlicht
er in derselben mustergültigen Weise die beiden
folgenden Kapitel, in denen die Septuaginta sich erheblich
weiter von M entfernt als im Eingang des Dan. Die Herausgabe
der einzigen erhaltenen G-Handschrift, in der hexapla-
rische Korrekturen i. d. R. noch fehlen (55), ist besonders
zu begrüßen. Ob freilich der Schluß auf eine von M abweichende
aramäische Vorlage an den 12 dafür angeführten
Stellen (56 f.) zwingend ist, mag man bezweifeln. Die wichtigste
Variante zum bisher verfügbaren Textmaterial findet
sich gleich im ersten Vers. 3,1 wird für die von Nebukad-
nezzar errichtete Statue eine Breite von 12 (statt der sonst
überlieferten 6) Ellen berichtet; das ist eine vernünftige
Relation von Höhe und Breite (5:1) und könnte den Urtext
wiedergeben (56.135).

Hamburg Klaus Koch

Ahlström, G. W.: lSamuel 1,15 (Bibl 60, 1979 S. 254).
Beauchamp, Paul: „Comprendre l'ancien testament."

Compte rendu d'un livre de A. H. J. Gunneweg (RSR 67,

1979 S. 45-57).

Boadt, Lawrence: Textual Problems in Ezekiel and Poetic
Analysis of Paired Words (JBL 97, 1978 S. 489-499).

Collins, John J.: The „Historical" Character of the Old
Testament in Recent Biblical Theology (CBQ 41, 1979 S.
185-204).

Fitzgerald, Aloysius: The Interchange of L, N, and R in
Biblical Hebrew (JBL 97, 1978 S. 481-488).

Ikeda, Yutaka: Hermon, Sirion and Senir (AJBI 4, 1978 S.
32-44).

Irwin, William H.: Syntax and Style in Isaiah 26 (CBQ 41,

1979 S. 240-261).
Jensen, Joseph: The Age of Immanuel (CBQ 41, 1979 S. 220

bis 239).

Lang, Bernhard: Messias und Messiaserwartung im alten

Israel (BiKi 33, 1978 S. 110-115).
Levenson, Jon D.: The Davidic Covenant and Its Modern

Interpreters (CBQ 41, 1979 S. 205-219).
Lucä, S.: Nilo d'Ancira sull'Ecclesiaste. Dieci scolii sco-

nosciuti (Bibl 60, 1979 S. 237-246).