Recherche – Detailansicht

Ausgabe:

1975

Spalte:

755-756

Kategorie:

Neues Testament

Autor/Hrsg.:

Jáuregui, José Antonio

Titel/Untertitel:

Testimonio, Apostolado, misión 1975

Rezensent:

Dupont, Jacques

Ansicht Scan:

Seite 1

Download Scan:

PDF

755

Theologische Literaturzeitung 100. Jahrgang 1975 Nr. 10

und Zerfallserscheinungen der Gemeinde schwer denkbar
.

Zuletzt sei noch vermerkt, daß Kapitel 13 für ein
später der Homilie angehängtes Fragment gehalten
wird, das eine Sammlung verschiedener literarischer
Kompositionen darstelle (13,1-19; 20-21, 22-25). Als
Grund wird angegeben, daß liier praktische Dinge wie
Heirat (13,4), Geld (13,5-6) und administrative IVo
bleme (13,7; 13,11-19) eine Rolle spielten, die in Kap.
1-12 aber gerade nicht vorkämen. Doch entdeckt diesen
Kontrast nur, wer hinter der Homilie Kap. 1-12 einen
mönchischen Verfasser und eine mönchische Gemeinschaft
vermutet (207). Erwägenswert ist in. E. allein der
spätere Zusatz des „paulinischen" Postskriptes 13,22- 25,
das - wie der Verfasser mit Recht feststellt (208) die
Funktion hat, das ganze Dokument für den Kanon zu
qualifizieren. Die genannten Gründe, die das ganze
13.Kapitel vom ursprünglichen Hebr alitrennen wollen,
sind m. f]. nicht durchschlagend.

CorrlgendA: 8.81, Anm.27: Jaes „l'ueeh" statt „Feudi" (derselbe
Fehler im Antorenverfelch&ii 8.271).

S.50. Anni.70, Z.ß v.u......Ii M heiüen: „Schweizer" statt ..Schweitzer",

(derselbe Dehler auch im Ant.-Veri. s.271).

S.II7, Aum.5. Z.2 v.u. und S.ns. Anni.7. 2.Z. v.u. Um: „Strubel" statt
..Strubel" (derselbe Fehler im Aut.-VYr/.. S.271). Bbenfftllt S.1I7. Aum.r>,
Z.2 v.u. mufi es hciLlen: ..parallele" statt „parallel".

s, 185, Aum.56, Z.3 iiml S. Iii«. Aimi.86, 2.Z. v.u. luuU es jeweils hei Ken:

ANTJTYIION stau ANTJTYPON.

S.136. Anm. muH es heiLleu: ..Die Auseinandersetzung /.wischen Kirche
und Judentum im MatthäuscvauKeliuin" statt: ..Die AuseinaiidernetzuiiK
/.wischen drohe und Judentum".

S.170, Anm.1)7: Lies „Nauck" statt „Naueh" (derselbe Fehler auch im
Autorenri'Kister S.271).

Wiüen-Iionimern E. tiräUer

Jauregui, Jose Antonio, K.J.: TcNtimonio Aposlolado Mi-
»iön. Justifieaciön Teolögica del coneepto Lueano. Apö-
Htol-Testigo de !a Hesurrecciön. Anälisis Exegetico de
Act 1, 15-2(5. Bilbao: Universidnd de DeuitO; Bilbao;
Mensajero 1973. 253 S. 8° m Publieaciones de la Universi-
dad de Deusto. Teologia - Deusto, dir. .1. L.O. Unzue, 3,

La question de la legitimite theologitjue des vues <|ui
caracterisent la pensee personnelle de Luc a provoque
ce.s demierei annees une serie de pruefl de position sur
lestpielles le lecteur allcmand trouve une bonne Information
dans la mise au point de W. G. Kümmel, „Lukas
m der Anklage der heutigen Theologie", dans ZNY 63
(1972), 149-165. Mise au point, mais aussi mise en garde,
car cet article rappeile opportunement „daß die historische
Aufgabe einer Einsicht in die Theologie des
Lukas nicht zu früh mit dogmatischen Urteilen vermengt
werden darf" (p. 150). La question appelle donc
une double demarche: teile qui eonsiste a determiner
aussi exaetement <pie possible la pensee theologique de
Luc, et celle qui pretend porter un jugemenl sur cette
pensee au nom des criteres empruntes ä une theologic
differente. C'est bien cette double demarche quYntre-
prend l'ouvrage que nous avons ii presenter. A pro|>os
siirtout de Act 1,21-22, il s'agit d'abord de saisir l'idee
que Luc se fait des „douze Apötres" comme „temoins"
de la Resurrect ion, ensuite de justifier cette concej)tion
en montrant que son „Frühkatholizismus" se inaintient
dans la continuite de la traditio!) du ehristianisme primi-
tif, tout en refletant les preoccupations d'une epoque plus
recente. La visce de l'auteur est donc finalement apolo-
getique, et l'on ne s'ctonnera pas de la place que la
contioverse (surtout avec G.Klein et avec E. Käsemann
) tient dans son ouvrage.

Le premier chapitre conimence par situer l'objet dt! la
leclierclie dans le contexte de la t|uestion j)lus large de la
legitimite du kerygme lucanien: forinule en fonetion
il'une prise de consciencc de la duree de l'histoire, ce

kerygme n'en conserve pas moins un certain nombre
d'elements provenant du kerygme traditionnel. (Test
< e que veul faire ressortir un examen criliipie des expli-
cations proposees par une dizaine d'exegetes.

Le chapitre II (p.55 105) s'attache ä la maniere don1
Luc emploie le mot „temoin", specialeinenl en Lc
24,44-49 et Act 1,21 22. On pöul fort bien reconnaltre
Li pari redactionnelle de Luc dans la composition de ces
passages et dans les precisions apportc.es sur le röle des
„temoins"; cela n'autorise pas ä negliger le caractere
t radh ionnel d'un t heme qui derive de 2 ls et exerce son
influence ä toutes les etapes de In. formation du N.T.

Le chapil re Hl (p. 107 172) examine Act 1,21 22, non
plus en fonetion d'un contexte thematique, mais dans le

rapport <|iii l'unit a son contexte litteraire immediat,

Act 1,15-20. Cette pencope fait l'öbjel d une analyse
|>hiloIogii|ue, cxcgctiquc, t inditionsgeschiehtlich, (|i)i est.
particulieremenl fouillee, toujours ave<- le souci de de-
partager Clements traditionnels et elements redac
tionnels. C'est ainsi qu'au v. 22 les termes xkfjfpoc,
intmoTnf, iuutoiria sont consideres comme traditionnels,
tandis qu'il faut attribuer ä Luc leur association avec
fxitQxvQla et änootoXtf.

Le chapitre IV (p. 173 220) expose et critique les
opinions exegetiques et les eonsequences theologiques
que toute une serie d'auteurs recents degagent de Act
1,21-22. On voit ainsi defiler suecessivement P. Gächtcr,
Ch. Mas son, E.Haenchen et H.Conzelmann, (!. Klein,
K.H.Rengstorf, II. von Campenhausen, J.Roloff,
Ph.-H.Menoud.

La conclusion (p.227 234) souligne l'intcret que Luc
prent! a la reconstitution du College des Douze. Cet
interet n'est pas purement historique. Luc voit dans les
Douze, d'une part le principe qui assure la legitimite de
la mission universelle, d'autre part les garants de In
traditio!), assurant le lien qui unit l'Eglise actuelle a
Jesus. II leur aecorde ainsi le caractere d'une autorite
collegiale institutionnelle, se plat;ant ainsi sur la voie
(jui eonduit a la concejit ion cat holitpie du ministere. Une
liste bibliographique et des index eompletent l'ouvrage.

Nous ne nous arreterons pas aux eoquilles typo-
graj)hi(p)es, ni a tle curieuses fantaisies onomastiques
(Hans Fiiedrith von Canipcnhausen, pour Hans Freiherr
; Andre George, pour Augustin). L'infonnation
bibliographitpue est considerable mais temoigne de ln-
cunes etonnantes; l'une des plus dommageables con-
cerne sans doute une etude dont l'objet correspond ä
celui de cet ouvrage: G. Sehneider, Die zwölf Apostel als
„Zeugen". Wesen, Ursprung und Funktion einer lukullischen
Konzeption, dans I'.-W. Scheide und G. Schneider
, Christuszeugnis der Kirche. Theologische Studien.
Essen 1970, p. 11 05. Les pi'ohlem.es de Dietlinde eint plus
d'importance. Nous nous demandons, en }iiirtieuuefi
dans quelle mesurc l'auteur se rend coniple du danger de
confusion des plans, liistoritpie et theologitpie, contre
letjuel la mise en gartle tle Kümmel a ete rappelee plus
haut. Si nous nous seotons parfaitement a l'aise devaiit
les amilyses exeget itpies, en part iculier cidles du cha jii
t re III, il n'en va plus de nieme ilevant cei t ains t ypes de
raisonneuHüit <iui semblent rtdevtT moins du sens de
l'histoire tpie d'une logitjue tlieologitjue qui n'est peiit-
etre pas celle de Luc. Voila pourquoi cet ouvrage nous
laisse reticent, ce qui ne nous empeche j>ns de souhaiter
(jue tous les materiaux qu'il a rassembles, dans ses
analyses et dans ses diseussions, soient pril en seriellst
' consideration par les chercheurs.

OtllKllie» (llelKlen) .lae,|lli'S Dupollt