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1974

Kategorie:

Kirchengeschichte: Mittelalter

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Neuerscheinungen

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Theologische Literaturzeitung 99. Jahrgang 1974 Nr. 8

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appelle naturellement les deux sacrements de bapteme et de
cene, par oü se realise pour chaque individu et le corps
ecclesial entier cette communication signifiee par le mystere
au sens chretien.

Si dans l'Enchiridion (1503), Erasme est tributaire de la
premiere conception, comme l'indique le dualisme meta-
physique inspire du neo-platonisme florentin qu'on y ren-
contre (Opposition chair-esprit, matiere-esprit; temps-eter-
nite; creature-Crcateur, Monde-Dieu etc.), il s'est rallic dans
la suite de plus en plus ä la seconde, cc qui a necessite la
mise au point operee dans la lettre ä Paul Volz. Mais il
n'est pas parvenu ä s'affranchir entierement de sa conception
initiale, prisonnier qu'il etait des categories de pensee
platonicienne. C'est ainsi qu'il n'a pas compris toutes les
implications de l'Incarnation definie comme une communication
de Dieu dans et par le sensible: ce qui renverse
toutes les donnees de la Philosophie antique, sans parier
de l'abaissement du Christ crucifie, qui est un defi ä la raison
humaine, comme l'a bien vu S. Paul. Extension de l'Incarnation
ä l'Eglise, sa hierarchie, son sacerdoce, les sacrements
(avec le caractere), les benedictions, le monachisme
etc., bref tout ce qui constituait alors l'armature du catho-
licisme (sans pour autant pretendre justifier ses deviations
accidentelles), approfondissement de la redemption avec
la radicale Opposition du peche et de gräce qu'elle com-
porte et qui depasse la simple imitation de la patience du
Christ (Enchiridion, trad. Festugiere, Paris 1971, p. 196):
tout cela n'entre pas dans la perspective d Erasme en raison
meme de son point de depart qu'il n'est pas parvenu entierement
ä renverser.

Par ailleurs une autre tendance se fait jour chez lui, il
cherche ä attenuer l'equivoque fondamentale entre les deux
notions de mystere que nous venons de discerner, en asso-
ciant des termes contrastes, qui servcnt de trait d'union
et font le pont de l'une ä l'autre: connaissance transfor-
mante, docta Charitas etc.. II y a donc en definitive deux
pöles, entre lesquelles la pensee erasmicnne n'a cesse d'6vo-
luer: „Christentum und Antike": cc qui lui a suscite de
nombreux admirateurs et emules (Zwingli), mais en meme
temps a dresse contre lui Luther, qui trouvait qu'il faisait
trop peu de cas de la redemption et de la gräce. Deux syste-
mes, deux anthropologics s'affrontent ici. S'il fallait assigner
le point tournant de l'evolution d'Erasme, nous serions
tente de le placer dans un poemc de 1510: „Expostulatio
Iesu cum homine", oü Erasme insinue qu'il est vain de cher-
cher un bien quelconque en dchors du Christ, alors qu'il est
la source de tout bien, sauveur, „consolateur et tresor de
l'äme". II y a lä le passage du Christ objet de foi, de devo-
tion, de picte, d'imitarion, au Christ source (Petra), tete,
cause et agent efficace de salut et de gräce. Doctrinc ä la-
quelle la Reforme lutherienne devait de pröference s'atta-
cher. Pour conclure, il y a lieu de distinguer dans les deux
traites de 1518 et les ouvrages qui leur sont apparentes la
dialectique ascendantc et la dialectique descendante et de
demeler les Clements, tant.it contrastes, tantöt conjoints,
qui appartiennent ä l'une et . l'autre.

Teile est, nous scmblc-t-il, la perspective dans laqucllc il
convient de situer le Iivrc remarquable ä tant de titres de
Gg. Chantrainc. L'A. y a touche ä diverses reprises; eepen-
dant, tout en reconnaissant ses merites, on eüt souhaitc
plus de concentration autour de cc themc essentiel, cc qui
cOt permis de ramasscr davantage certains developpcments
et eüt modifie leur eclairage en meme temps que rcplace
les analyses dans un contexte d'enscmble. Mais ccs reserves
ne diminuent cn rien la qualite de cette these, ä laqucllc du
point de vue du contenu, si l'on s'en tient aux deux traites
susdits, il n'y a guere ä ajouter, meme si parfois on place
les accents autrement. On apprecicra particulicrement les
pages liminaires du livre, oü l'A. montre que la vocation
theologique d'Erasme s'cst surajoutec ä sa vocalion
premiire de pocte: poete mue cn tht'ologicn, d'oü son goüt

si prononce pour l'allcgorie et ceux des Peres qui l'ont cul-
tivee (Alexandrins); d'oü ce jaillissement perpctuel dans
son oeuvre de termes faisant image, qui semblent assimi-
ler le christianisme ä un mythe et accusent tout ce qu'il y
a d'ineffable dans le mystere divin. Ce qui nous eloigne de
la theologie rationnelle alors en vogue et nous ramene ä la
theologie „apophatique" des Anciens ou au mysticismc devot
de Basse-Rhenanie. Cette theologie plus affective, plus
intuitive, qu'Erasme propose sous le terme de Philosophie
du Christ", devait donner 1c Signal d'une reaction dont les
effets sont encorc sensibles aujourd'hui.

Paris J. V. Pollet

Bukowski, T. P. et B. Dumoulin: L'influence de Thomas
d'Aquin sur Bocce de Dacic (RSPhTh 57, 1973 S. 627-631).

D'Souza, Joachim: William of Alnwick and the problem of
faith and reason (Salesianum 35, 1973 S. 425-488).

Gastaldelli, Ferruccio: Riccrche per l'cdizionc dei „Sermo-
nes" di Goffredo d'Auxcrre. II manuscritto „Troycs 503"
(Salesianum 35, 1973 S. 649-666).

Mahoney, Edward, P.: Themistius and the Agent Intellect
in James of Viterbo and Othcr Thirtccnth Century Philosophers
(Saint Thomas, Siger of Brabant and Henry Bäte)
(Augustiana 23, 1973 S. 422-467).

Staats, Reinhard: Politische Theologie in Thictmars Chronik
II, 23 (ThZ 30, 1974 S. 23-26).

Towsnley, Ashton L.: Individuation?: John of Naples' puri-
fication of the thomistic notion (Salesianum 35, 1973
S. 621-632).

Valenrini, Eugenio: Lo studio di P. Ampe S. I. sull'autorc
dcH'Imitazione (Salesianum 35, 1973 S. 667-676).

KIRCHENGESCHICHTE:
REFORMATIONSZEIT

Dietrich, Veit: Etliche Schrifften für den gemeine man von
Unterricht Christlicher lehr und leben und zum trost
der engstigen gewissen. Mit schönen Figuren. Nürmbcrg
MDXLVIII, hrsg. u. mit einer Einleitung versehen
von O. Reichmann. Assen: van Gorcum 1972. VII, 283 S.
gr. 8° ■ Quellen und Forschungen zur Erbauungsliteratur
des späten Mittelalters und der frühen Neuzeit,
hrsg. v. A. van der Lee unter Mitwirkung v. H. van der
Kolk, F. J. van Ingen, G. Labroisse u. O. Rcichmann, V.
Lw. hfl. 48.50.

Das Germanistische Institut der Freien Universität Amsterdam
hat eine Arbeitsstelle .Erbauungsliteratur des späten
Mittelalters und der frühen Neuzeit" errichtet, aus deren
Tätigkeit die Edition von „Quellen und Forschungen zur
Erbauungsliteratur des späten Mittelalters und der frühen
Neuzeit" erwachsen ist. Nachdem als Band I dieser Reihe
Anthony van der Lee den „Spigell des ehlichen ordens" des
Marcus von Weida herausgebracht hat, bietet der nunmehr
erschienene Band V eine von Oskar Rcichmann veranstaltete
Ausgabe einer Sammlung von Erbauungsschriften Veit
Dietrichs, der von 1535 bis 1547 als reformatorischer Prediger
an St. Sebald in Nürnberg wirkte.

Die Neuausgabc stellt einen textgetreucn Abdruck eines
Sammerbandes dar, in welchem 1548 zwölf Einzelschritten
Veit Dietrichs vereinigt worden sind. Wie die Zahl der Auflagen
zeigt, haben sowohl die meisten der Einzelschritten
als auch die gedruckte Sammlung im 16. Jahrhundert eine
weite Verbreitung erfahren. Für die frömmigkcitsgcschicht-
liche Bedeutung der Erbautn^sschriftstellcrei Dietrichs sind
die Themen wichtig, die in Ihr angeschnitten werden. Neben
dem Verhältnis von Gebet und Glauben und der Frage nach
der rechten Verehrung der Passion Christi stehen Kinder'
zucht und Ehestand, Tod und Begräbnis sowie Verfolgung
und Kreuz im Mittelpunkt der evangelischen Erbauun(Js'