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1961 Nr. 3

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Religionswissenschaft

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Neuerscheinungen

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Theologische Literaturzeitung 1961 Nr. 3

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Jeanische Leser. Erfreulich gut und ausführlich ist der klein gedruckte
Index von 15 Seiten.

HaJIe/Saale Arno Lehmann

Graut, Frederick C. Prof.: Ancient Roman Religion. Ed. with an
Introduction. New York: The Liberal Arts Press [1957]. XXXV,
252 S. S" = The Library of Religion Nr. 8. Kart. $ 1.75; Lw. $ 3.50.

Das vorliegende Buch gehört zu einer Serie, die religionsgeschichtliche
Texte amerikanischen Studenten und auch einem
weiteren Publikum darbietet. Grant, der schon einen Band „Helle-
nistic Religions: The Age of Syncretism" 1953 bestritten hat,
legt jetzt Schriftdokumente von der Frühzeit des Römertums bis
in die Ära der paganen Reaktion gegen das Christentum in
eigenen Übersetzungen vor. Vergleicht man das Lesebuch K. Lattes
(2. Aufl. Tüb. 1927), das natürlich benutzt ist, so zeigen sich in
der Auswahl viele Konvergenzen, wenn auch auffällt, daß Grant
mit zusammenhängenden Partien von Cicero, Vergil u. a. viel
Raum verbraucht. Gelegentliche Lesehilfen und kurze Vorbemerkungen
allgemeiner Natur mit Titeln von Sekundärliteratur
meist englischer Zunge tragen zum Verständnis der einzelnen
Stücke bei. Eine Einführung kennzeichnet Formalismus, Ritualismus
, Archaismus, Konservativismus als Hauptcharakteristika der
altrömischen Religion und verfolgt die Perioden der Entwicklung
unter steigenden fremden Einflüssen, um dann als Hauptmomente
der synkretistischen Religion der Kaiserzeit Mystizismus, Verehrung
von Heroengöttern (Hercules, Aesculapius, Castor und
Pollux) und Herrscherkult herauszustellen und endlich die
Schwäche des Heidentums gegenüber dem Christentum, das sich
vor den Problemen neuer, dunklerer Zeitläufte sah, zu charakterisieren
. S. XI (vgl. XXXIII f.) wird die fundamentale Tatsache
richtig betont, daß die altrömische Religion sich aus ihrem urtümlichen
Stadium nicht geradlinig entfalten konnte infolge ihrer
frühen Überfremdung durch die griechische Religion, die sich in
einer weit fortgeschritteneren Phase befand. Das Buch wird seinen
Zweck erfüllen.

Bonn HansHerter

Klein, Walter C: A Broad Survey of Prophetism.

Anglican Theological Review 42, 1960 S. 278—299.
Lehmann, Arno: Der deutsche Anteil an der Dravidologie.

Forschungen und Fortschritte 34, 1960 S. 307—309.

BIBELWISSENSCHAFT

La Sainte Bible traduite en francais sous la direction de l'Ecole
Biblique de Jerusalem. Paris: Les Editions du Cerf. 8°.
La Genese, trad. par R. de V a u x, O. P. 1951. 221 S., 1 Kte. —
L'Exode, trad. par B. C o u r o y e r, O. P. 2e ed. revue. 1958. 182 S.,
1 Kte. — Le Lcvitique, trad. par H. C a z e 11 e s, P. S. S., 2e ed. revue.
1958. 131 S. — Les Nombres, trad. par H. C a z e 11 e s, P. S. S., 2e ed.
revue. 1958. 1 57 S., 1 Kte. — Le Deutcronome, trad. par H. C a z e 1 -
le«, P. S. S., 2f ed. revue. 1958. 142 S., 1 Kte.

Cette oeuvre monumentale, dont certaines parties ont dejä
connu leur deuxieme, voire troisieme Edition, est en cours depuis
une dizaine d'ann£es. Elle est tout ä l'honneur de l'Ecole Biblique
de Jerusalem, dont le Directeur, le R. P. de Vaux, de reputation
mondiale, a dirige et partage- activement les travaux. On peut y
voir la plus remarquable manifestation du renouveau biblique
dans le catholicisme romain d'aujourd'hui.

Une entreprise de meme ampleur, et de valeur scientifique
eminente, avait ete menee ä bien, entre les deux guerres, par le
protestantisme francais, avec la publication de ce qu'on a appele
„La Bible du Centenaire" (pour commemorer le centenaire de la
Societe Biblique Protestante de Paris). Diverses circonstances,
dont la deuxieme guerre mondiale, ont empeche qu'une Edition
maniable de cette Bible remarquablement annotee, füt mise ä la
portee du grand public. La Bible dite de Jerusalem, que nous
presentons aujourd'hui aux lecteurs de cette Revue, realise ce
dessein, apres avoir ben£ficie' des travaux de ses devanciers. Un
projet semblable est actuellement en voie de realisation par la
publication sur papier Bible, d'une autre traduetion annotee,
celle dite de „La Pleiade". Des specialistes de divers horizons y
travaillent, sous la direction d'un autre savant de reputation
mondiale, Edouard Dhorme, de l'Institut de France, autrefois

moine Dominicain, comme le P. Lagrange, auquel il succeda en
qualite de Directeur de l'Ecole de Jerusalem, mais sorti de l'Eglise
romaine en 1931.

En plus de ces trois versions, remarquablement annotees,
de la Bible en francais moderne, il convient de mentionner
d'autres editions de moindre envergure, mais recentes et portatives
. Ainsi, du cote catholique romain, la Version revisee de
l'abbe Crampon, assez voisine de la traduetion protestante de
Segond, la Bible dite de Maredsous et celle dite du Cardinal
Lienard; du cote israelite, la Version moderne de l'Ancien Testament
, dite Bible du Rabbinat Francais; du cote Protestant, en plus
d'un Segond revise, les revisions les plus recentes (la derniere
datant de 1952) de la Version dite Synodale. Concurremment
avec la fusion toute recente des trois Societes Bibliques Prote-
stantes en une seule (La Societe Biblique Francaise, 58 rue de
Clichy, Paris, IX), le projet a ete forme d'une nouvelle edition
annotee par des specialistes protestants de langue francaise.

II est donc juste de parier d'un veritable renouveau biblique
en France. Edouard Reuss ne pourrait plus ecrire comme en 18 51,
dans sa premiere contribution ä la Revue de Theologie de Strasbourg
, alors nouvelle nee: „Parmi les peuples modernes, aueun,
si l'on excepte les Allemands proprement dits, ne peut se com-
parer aux Francais pour la richesse et l'antiquite de sa litterature
biblique; mais aueun aussi n'a montre dans les derniers siecles
autant de froideur pour cette litterature . . . ". Edouard Reuss
allait se charger de combler cette lacune par son oeuvre monumentale
, de traduetion rigoureuse et d'annotations critiques, sur
la Bible. II reprenait ainsi, et menait ä bien, avec une science
eprouvee, le projet que trop peu de temps avant la Revocation
de l'Edit de Nantes, les theologiens protestants francais avaient
coneu, d'aecord, (et pareil aecord etait merveilleux ä l'epoque),
avec Richard Simon, pretre Oratorien, grand erudit, savant lin-
guiste, et precurseur dans le domaine de la critique biblique.
C'est 6eulement aujourd'hui, trois siecles apres, qu'un aecord de
ce genre pourrait etre imagine. C'est seulement depuis quelques
annees qu'un renouveau biblique des plus rejouissants, en largeur
et en profondeur, se manifeste dans le catholicisme romain de
France. La Bible de Jerusalem en est la manifestation la plus
ample et la plus remarquable, du point de vue de la vulgarisation
scientifique.

Quinze ou vingt specialistes appartenant ä divers ordres religieux:
dominicains, oratoriens, jesuites ou autres, ont collabore ä la traduetion
et aux annotations des divers livres de l'Ancien Testament
.

L'Introduction auPentateuqueetäla Genese est de la plume
du P. de Vaux, directeur de l'Ecole Biblique de Jerusalem. Tandis que
la Commission Biblique Pontificale, dont dependent naturellement le
,.Nihil obstat et l'Imprimatur", prenait encore nettement position
contre les theses documentaires, en 1906, eile admet aujourd'hui l'exi-
stence de 6ources et invite les savants de l'Eglise romaine ä etudier ces
problemes Sans parti pris. C'est dans cette atmosphere nouvelle que non
seulement le Pentateuque, mais tous les livres de l'Ancien Testament,
ceux de la Bible hebraique et de la Bible grecque, ont £te annotes.

Ncanmoins, il ne faut s'attendre ä aueune hardiesse dogmatique
dans une recherche nettement delimitee et contrölee. Sans doute, admet
le P. de Vaux, les onze premiers chapitres de la Genese ne sont ni
de l'histoire, ou de la prehistoire, de la paleontologie ou de la geologie
dans une Classification des Sciences. Iis posent les verites fondamentales
dont depend l'economie du salut. Mais certaines hypotheses scienti-
fiques, telles que le polygenisme ou l'evolutionnisme materialiste sont
exclues parce qu'opposees a ces verites „qui touchent au dogme et
qu'assure l'autorite de l'Ecriture" (p. 3 5).

Voyons quelques annotations interessantes choisies parmi bien
d'autres qui le sont autant:

La toute premiere, sur le recit de la Creation, comparee a Celles de
la Bible du Centenaire et de la Bible de la Pleiade, donne moins de
precisions d'ordre philologique, historique ou critique; mais eile s'attache
davantage, comme ce sera le cas dans la suite, aux valeurs litteraires.
Le commentateur en a l'impression vive et reussit ä la communiquer en
quelques mots, dans un style elegant et sobre.

Dans le recit de Cain et d'Abel, en Gen. 4 oü le texte hebreu pre-
sente, au verset 8, un curieux exemple d'homoioteleuton, la Version de
Jerusalem, comme d'ailleurs Celles du Centenaire et de la Pleiade,
comble le vide ainsi cree, par un recours ä la LXX et h d'autres temoins.
Pourquoi ne donne-t-ellc pas, comme les autres, l'indication precise de
ce« temoins?