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Ausgabe: | 1960 Nr. 4 |
Kategorie: | Neues Testament |
Titel/Untertitel: | Neuerscheinungen |
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Theologische Literaturzeitung 1960 Nr. 4
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pauliniens propose de considerer aussi la resurrection de Christ
comme „cause efficiente" de la redemption (objective et sub-
jective), en tant qu'elle opere la vivification de rhomme et le
retour de l'humanite ä Dieu. Cettc Solution est d'ailleurs
conforme ä la pensee de St. Thomas d'Aquin bien interpretee,
comme le demontre l'auteur.
Le P. Teodorico da Castel S. Pietro, O. F. M., etudie ,,11
sacerdozio Celeste di Cristo nella lettera
agli Ebrei" (pp.., 119—134), tandisque Möns. Salvatore
Garofalo, dans son etude: „Sulla .escatologia intermedia
' in S. Paolo" (pp. 135—152) discute la these de
O. Cullmann: „Immortalite de l'äme ou resurrection", qui a eu,
parmi les theologiens catholiques, un retentissement considerable,
et meme un certain nombre d'adhesions, comme celle du P. Du-
pont. L' exegete italien refuse cette alternative, et reprenant les
textes, tels que Phil. 1, 21—23 et II. Cor. 5, 1-10, il etablit que
la vie „avec le Christ", dans l'attente de la resurrection, a une
plenitude qui ne semble pas inferieure ä celle du temps de la
parousie en I. Thess. 4:17. L'esperance d'etre „avec le Seigneur"
Oriente le lecteur vers le Chri6t glorifie assis ä la droite du Pere,
et ne peut avoir d'autre sens qu'une vie pleinement consciente
dans un monde transcendant. Tout cela correspond ä ce qu'on
appelle l'immortalite' de l'äme, mSme si le terme ne se trouve pas
en St. Paul. Cette doctrine etait d'ailleurs dejä acclimatee dans
le judaisme (Sapience, textes de Qumran), et il n'est pas neces-
sarre de la considerer comme une irruption platonicienne dans
la th^ologie de St. Paul. „En conclusion, ä la dramatique alternative
: „Immortalite ou resurrection?" nou6 pouvons repondre,
sans trahir la foi chretienne des premiere temps, et dans un lan-
jfuage intelligible pour tous: „Immortalite de l'äme et resurrection
de la chair" (p. 152).
Dan6 une etude intitulee „Caput influit sensum
et motum" (pp. 153—166), le Pere S. Tromp, S. J. analyse les
textes Col. 2, 19 et Eph. 4, 16, en les comparant avec la termino-
logie d'Hippocrate et de Galien. Pour la physiologie gTecque, la
töte est le centre du Systeme nerveux, qui communique a tout
le corps la 6ensibilite et le mouvement. C'e6t ainsi que les Peres
gtecs, suivis par les scholastiques, entendent l'action de Christ,
ebef du corps mystique; tandisque les Peres latins, en suivant
St. Jerome, pensent plutot ä la circulation du 6ang, ce qui est
foins clair.
La troisieme 6ection est reservee ä quelques sujets de cri-
tique biblique et d'apologerique. Nous trouvons d'abord une
etude du Pere Ed. Dhanis, S. J. sur „ L' e n s e v e 1 i s s e m e n t
de Jesus et la vißite au tombeau dans l'evan-
g i 1 e de saint Marc (Mc 15, 40-16, 8), (pp. 167-210).
C'est une etude de „Formgeschichte", par laquelle l'Auteur
Lerche ä etablir que le recit du tombeau vide (Mc. 16, 1-8) est
etroitement lie ä celui de la sepulture (15, 42-47), qui se
rattache lui-m6me etroitement au recit de la Passion. Ces rrois
elements: mort, sepulture, resurrection se retrouvent dans la
eonfession de foi, conforme ä la „paradosis", de I. Cor. 15, 3—4;
les visions viennent ensuite (w. 5—8). On peut penser que le
tecit de la visite au tombeau etait le commentaire catechetique
l'e ä l'article de la resurrection dans la confession de foi (entre
la sepulture et les visions); c'est ä dire qu'il appartient ä la couche
la plus ancienne du kerygma.
K. Prümm, S. J., „I cosiddetti ,dei morti e ri-
s°rti' dell'Elleriißmo" (pp. 211-239), soutient que
^algre les analogies de l'histoire des religions, la resurrection
de Christ a ete un evenement unique et sans veritables paralleles;
c'est ainsi que le comprenait dejä Tertullien: „Nationes praeco-
nium resurrectioni6 inauditae retro novitate concu6sit" (De
resurr, carnis, 39); et le Pere V. Marcozzi, S. J., „Osser-
vazioni medico-psico1ogiche sui fatti con-
'ernenti la Risurrezione di N. S." (pp. 240—262)
discute d'un point de vue medical les causes de la mort sur la
Croix et la theorie des visions du ressuscite comme hallucination.
Enfin la quatrieme section du volume est consacree ä rrois
etudes liturgiques et ascetiques:
H. Schmidt, S. J., „Paschalibus initiati my-
steriis" (pp. 263-280).
A.Raes, S.J., „La risurrezione di Gesü Cristo
nella liturgia Bizantina" (pp. 281-293).
L. M. Mendizabal, S.J., „La vida espiritual como
partecipacion progressiva de la resurrec-
cion de Cristo" (pp. 294—324).
Ainsi qu'on le voit, il s'agit d'un groupe etendu d'etudes
d'un interet fort varie et d'une haute tenue, et qui, malgre une
preoccupation apologetique un peu excessive, quoique legitime,
offrent une contribution remarquable ä l'etude des problemes de
la resurrection. La plupart de ces etudes placent l'accent sur
l'importance de la resurrection dans la vie de l'Egli6e corps de
Christ, et dans ce vaste contexte les problemes de critique histo-
rique finissent par avoir une importance assez limitee. Ce qui
est une raison de plus, ä notre avis, pour les traiter avec une
entiere liberte.
R°m Giovanni Mi egge
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