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Ausgabe:

1958 Nr. 3

Spalte:

202-203

Kategorie:

Kirchengeschichte: Mittelalter

Titel/Untertitel:

Viridarium imperatorum et regum Romanorum 1958

Rezensent:

Blaschka, Anton

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Theologische Literaturzeitung 1958 Nr. 3

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lo sobrenatural,. Estudio historico desde Santo Tomas hasta Cayetano,
Madrid 19 52), l'Auteur de ce livre porte une contribution de recher-
ches personnelles, concernant un certain nombre de commentaires ine-
dits, conserves dans Ies Bibliotheques de Cambridge, Paris et Vaticane
de Rome; Sans negliger, naturellement, ceux dejä connus et publies.

Malgre les etudes citees, l'exploration des commentaires
medievaux, remarque l'Auteur, est encore dans son enfance. Elle
presente d'ailleurs de considerables difficultes. Les textes de
l'exegese, medievale ont ete moins respectes, dans leur origina-
lite, que les ouvrages patristiques; ils etaient consideres comme
une sorte de bien commun, que chacun modifiait librement, sui-
vant ses preferences theologiques; d'autre part „des groupes
entiers de pensees et de citations reparaissent dans plusieurs
commentaires en une forme presque identique, et il n'est pas pos-
sible d'etablir quel est le texte original... Ces textes ... ont
une vie errante dans la literature exegetique, comme des collines
de sable mouvant, qui rendent impossible de dresser une carte
topographique exacte" (p. 8). En presence de ces textes, la cri-
tique doit souvent renoncer ä resoudre les problemes d'auteur
et de date, en se liinitant ä etablir des groupes de commentaires
d'une meme tendence et derivation. Dans l'introduction de son
ouvrage (p. 12—36) l'Auteur donne un apercu des commentaires
qu'il a consultes, et il en etablit le catalogue ä la fin du livre
(pp. 267—278); les commentaires anonymes sont representes par
leur „Incipit", c'est ä dire par les premiers mots du texte.

La partie centrale de l'ouvrage, de beaucoup la plus impor-
tante, (pp. 39—265) est consacree ä l'analyse des textes exege-
tiques concernant les passages essentiels cie la theologie paulini-
enne de la gräce.

11 s'agit, dans le premier diapitre de la terminologie de la gräce:
Rom. 3,24, gratis per gratiam; Rom. 5, 15—17 gratia et donum in gra-
tia; II Cor. 13,13, gratia, Caritas, communicatio; les diapitres sui-
vants s'occupent de la condition du chretien (l'homme nouveau), de la
„deification" du chretien (l'adoption filiale, le temple du Saint Esprit)
du corps my6tique (relation entre les membres, relation entre les mem-
bres et le chef), et de la necessite de la gräce („quid habes quod
non accepist:?"), I Cor. 4,7; l'homme animal et l'homme spirituel, I Cor.
2,14—16; reconnaitre et anathematiser Jesus (I Cor. 12, 3); velle et
perfkere, Phil. 2, 12—13; „sufficentia nostra ex Deo est", II Cor. 3, 5;
la gräce de l'homme malheureux, Rom. 7, 14—25: choix particulierement
riche de textes inedits d'une ampleur considerable; les merites et le
juste juge, II Tim. 4:8; la Vision de Dieu et le desir de la gloire Celeste,
ICor. 13; II Cor. 5, 1—5; justifies par la gräce, Tit. 3, 5—8).

Cette Serie d'analyses paralleles offre une richesse de points
de vue de detail, qui ne peut pas etre resumee ici; mais eile presente
aussi un interet systematique general, que l'Auteur sou-
ligne ä plusieurs reprises, et qu'il formule en ces termes:

„Au debut, ä l'epoque carolingienne, le sens du terme [la gräce]
est plutöt imprecis, mais on l'applique surtout ä la volonte de Dieu.
Dans la theologie monastique, le sens de ce terme subit une certaine
contraction, et il indique d'une fa?on speciale la volonte de Dieu qui
guerit gratuitement la volonte pecheresse. Dans les ecoles des cathedra-
les du XII siecle, on reserve plutöt ce terme aux effets de cette volonte
salutaire, c'est ä dire aux vertus. Abelard revient ä la significa-
tion subjective, mais son influence est de courte duree. A l'epoque des
Universites, les Maitres de la Page Sacree appliquent ä notre verset
(Rom. 3:24) les categories de la causalite, et la gräce finit par signifier
la cause formelle de la justification. Cette coneeption ouvre la voie ä
de profondes speculations sur la metaphysique de l'instant de la justification
" (p. 57).

La meme evolution peut etre constatee au sujet de l'homme
nouveau, que le chretien doit „revetir", de l'adoption filiale, de
la partieipation au corps de Christ: au debut, l'exegese s'interesse
ä l'acte de Dieu; au XII siecle son attention se fixe davantagc
sur les consequences de l'acte, mais elles sont encore coneues
dans les categories dynamiques de la pensee augustinienne: l'exegese
decrit les qualites morales ou le Processus psychologique de
1 homme actionne par la gräce, l'adoption filiale est une con-
formite de la volonte avec Dieu, la partieipation au corps de
Christ est une convergence de pensees communes. Ce n'est qu'
avec l'avenement de l'aristotelisme, que cette pensee dynamique
cede la place aux categories statiques de l'ontologie: la gräce
devient un „etre" (esse gratiae) s'opposant ä l'etre naturel (esse
naturae), eile est un „habitus" entitatif, une „surnature", de
laquelle derivent les vertus de la vie nouvelle.

,,La force qui produisit cette evolution n'etait pas une exi-
gence de l'exegese. Les auteurs appliquent au teste biblique leurs
coneepts formes ailleurs. En effet, le passage du sens dynamique
de la gräce actuelle medicinale au sens statique de la gräce habituelle
sanetifiante a eu lieu d'abord dans la theologie spekulative
, ensuite dans l'exegese" (p. 57).

L'importance systematique de ces remarques est expresse-
ment reconnue par l'Auteur, qui les resume une derniere fois dans
la conclusion de son livre (pp. 259—265). On ne peut pas dire,
ecrit-il, que dans cette evolution la doctrine de l'Eglise ait change.
Mais le point de vue s'est deplace, avec l'aide d'un appareil con-
ceptuel, d'une ,.Denkform" (en allemand dans le texte) differente
(262). Cette evolution est legitime. „La diversite des ecoles
dans l'expression de la meme verite peut etre comparee ä la diversite
de spiritualites differente« dans l'amour d'un meme bien"
(264).

II est evident que ces remarques n'ont pas seulement un
interet historique pour l'auteur, mais un interet actuel:

„Ces redierches se rattachent aussi au probleme plus pressant
(vivo) de la theologie contemporaine. Le progres remarquable de
I'anthropologie theologique au XIII siecle est devenu possible
quand les theologiens ont reussi ä exprimer les doctrines tradi-
tionnelles dans les formes de pensee de leur temps. Ce fait ne
justifie-t-il pas une des tendences les plus senties des theologiens
d'aujourd'hui"? (p. 265)

Ce sont les derniers mots du livre.

Koni Giovanni Micgge

Nieheim, Dietrich von: Viridarium Imperatorum et Regum Romanorum
, hrsg. v. A. L h o t s k y u. K. P i v e c. Stuttgart: Hiersemann
1956. XXVII, 107 S. 4° = Monumenta Germaniae Historica 500—
1500. Staatsschriften des späteren Mittelalters V, 1. DM 20.—.

Die beiden österreichischen Gelehrten legen hier erstmals
ein verschollen geglaubtes Werk des Westfalen Dietrich (Theo-
dericus) von Nieheim (Niem, Nyem) vor, geboren um die Mitte
des 14. Jhdt.s, gestorben 22. 3. 1418, literarisch hervorgegangen
aus der päpstlichen Kanzlei; als seine bedeutsamste Leistung gilt
De schismate in drei Büchern. Nachdem bereits 1887 Georg
Erler den Inhalt des Viridarium in den Hauptzügen umrissen
hatte, gelang es 1948 Lhotsky in der Schrift eines Anonymus
der Wiener Nationalbibliothek (cod. Vindob. Palat. 496) —
eine andere Hs. ist bisher nicht aufgetaucht — das vermißte Werk
wiederzuerkennen. Für die Darbietung des Textes erklären sich
Lhotsky und P i v e c gemeinsam verantwortlich, von der
Einleitung hat Lhotsky die Abschnitte „Die Überlieferung",
„Die Quellen" und „Die Einrichtung der Ausgabe", Pivec den
Abschnitt „Sprache, Aufbau und Inhalt" gearbeitet.

Die äußerst gefällige, in jeder Beziehung gleichmäßige Per-
gamenths., weldie von einer einzigen Hand mit der Schreibschulung
aus der Zeit um 1400 in Mariazell (Steiermark) i. J. 1441
fertiggestellt wurde, stammt aus der Bibliothek Kaiser Friedrich
III. Die graphische Ausstattung der ersten Seite wird für ein
Werk des Wiener Hofminiators Veit gehalten. Ansprechend ist
die Vermutung, daß eine Abschrift des Viridarium durch Heinrich
von Lobenstein, der in Bologna mit dem Verfasser zusammengetroffen
sein dürfte, als Vorlage nach Steiermark gelangte.
Da Dietrich Engelhus das Viridarium unter Nennung des Verfassers
mit Abweichungen zitiert, ist eine größere Verbreitung
anzunehmen.

Das Original ist zu Rom Anfang Oktober 1411 vollendet
worden. Der Titel des Werkes, „Viridarium", über den Lhotsky
in den SB. der Wiener Akademie, Phil.-hist. Kl. (1949) und hier
Einl. XVII/XVIII gehandelt hat, klingt ganz folgerichtig in dem
deutschen Buchtitel „Lustgarten" des Valentin Leuchtius von
1614 aus, der demnach diese Tradition und Funktion des Wortes
fortsetzt. Daneben trifft es durchaus zu, daß viridarium und
pomerium im Spätmittelalter öfter zur Bezeichnung für Italien
oder seine Teile verwendet worden sind. Aber hier muß ich hinzufügen
: nicht bloß für Italien, denn Karl IV. spricht im berühmten
Eisenacher Diplom von 1349 von einem viridarium
oculorum und meint Böhmen! Die Gleichsetzung von viridarium
und pomerium aber ist durch das etymologische Nach-