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Ausgabe:

1913 Nr. 1

Spalte:

16-18

Autor/Hrsg.:

Schubert, Hans von

Titel/Untertitel:

Das älteste germanische Christentum oder der sogenannte ‘Arianismus’ der Germanen 1913

Rezensent:

Glaue, Paul

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15 Theologifche Literaturzeitung 1913 Nr. 1. 16

different; — Paris, B. N. lat. 17402 (XIF siecle) et Paris,
B. N. lat. 1906 (XIF|XILF siecle) se rattachent au*groupe
G17; comme l'un et l'autre proviennent du couvent des
Feuillants ä Paris (Delisle, loc. cit, p. 505), l'origine an-
manuscrits A; ■— 20: il est etabli que la forme damasienne j glaise de ce groupe affirmee p. 192 est peut-etre Conen
cinq chapitres est la forme primitive du document: testable.

et toutes les remarques philologiques, morphologiques et
orthographiques necessaires, un texte satisfaisant du Decret
nous est enfin donne; ä notre avis cependant, l'auteur a
eu parfois le tort de ne pas suivre plus fidelement les

la forme gelasienne en quatre ou trois chapitres, et la
forme hormisdienne en quatre chapitres n'en sont que
des remaniements, celui-ci d'origine^ espagnole, celui-lii
d'origine gauloise; — 30: il ne saurait etre question de faire
remonter l'origine du Decret ä l'epoque de Damase: le
pretendu synode de 382 doit disparaitre de l'histoire; —
40: le Decret, qui n'est entre que tardivement dans les
collections canoniques, est un travail prive: ä l'appui de
cette opinion dejä soutenue, en particulier par Babut
(Priscillien et le Priscillianisme, p. 220, sqq.), v. D. apporte
de nouveaux arguments.

Au contraire sur la question d'origine et de date,
les resultats auxquels aboutit l'auteur — lui meme le

40 On aurait du rapprocher de G 15 un manuscrit du
XIIe siecle conserve a la Bibl. Imperiale de St Petersbouro-
(F. v. II no 13); l'analyse de ce ms. et le texte du Decret
qu'il nous a conserve ont ete publies recemment (Dom
A. Staerk, Les Ms. latins du Ve au XIIF siecle conserves
a la Bibl. Imper. de St Petersbourg, I, no 99, p. 293 sqq.)

50 II laut ajouter aux manuscrits de la classe H:
Bruxelles, 1038 (Inv. 19623—19626) du XIIF siecle (Van
den Gheyn, Catalogue general des ms. latins ... de Bruxelles
, II, p. 102—103) et Prag 631 (IV C4) copie en 143S
(J. Truhläf, Catalogus Cod. ms. latinorum qui in C. R.
bibliotheca . . . asservantur, I, p. 630).

60 Signaions enfin que la veritable cote de D 6 est

reconnait — sont plus incertains: le Decret aurait ete j Vat. Reg. lat. 349: ce ms. est, pour la partie qui nous
redige vers le milieu du VF siecle (avant 553) dans l'Italie ! interesse, un recueil de copies faites au debut du

du nord probablement (pas ä Miian). Disons tout de
suite que, sur ce point, nous ne sommes pas de l'avis de v. D.:
pour nous, c'est dans la Gaule Meridionale que l'ouvrage
tut compose au debut du VF siecle — peut etre meme dans
les dernieres annees du Ve; nous persistons aussi a croire,

XVIF siecle ex bibliotheca Vaticana; le Decret y est
donne d'apres D 5 avec de nombreuses corrections.

A vrai dire, ces additions n'ont qu'une importance
secondaire, chacun de ces manuscrits pouvant etre
rattache ä un des types decrits par v. D.; seule, l'omission du

comme l'avait soupgonne Babut, que, sous sa forme j Sessorianus LXIÜ, qui doit etre pris en serieuse con
actuelle, il est le resultat d'une deuxieme redaction; rien I sideration pour l'etablissement du texte, est tres regrettable
ne prouve d'ailleurs qu'il ait ete mis des l'abord sous le nous nous proposons d'en donner les variantes lorsque

patronage de Damase. La place nous manque ici pour deve
lopper nos arguments et nous ne pouvons songer non plus a
relever quelques contradictions qui se sont glissees dans la
demonstration de v. D.: nous prions le lecteur d'attendre,
pour decider entre lui et nous, la publication du travail
que nous preparons. Nous reconnaissons du reste bien
volontiers que la quantite considerabie de remarques et
de citations faites par v. D. nous a ete d'un precieux

nous publierons notre etude.

Nous avons insiste sur les lacunes du travail de
v. D.: on attend d'un compte-rendu des corrections ou
des complements. Mais nous avons deja dit tout le bien
que nous pensons de ce livre et nous croirons l'avoir loue
comme il le merite en repetant que dans un domaine oü
presque tout encore etait ä dire il a singulierement limite
le champ des recherches futures.

secours: son livre apporte pour l'exegese du texte une ! Rome Ren6 ^,^„4:

collection extraordinairement riche de documents et de _'__ .*> •

renseignements bibliographiques: la note sur l'emploi du J Schubert, Prof. D. Dr. Hans von: Das ältefte germanirche
mot papa est particulierement importante (p. 226—232) j Chriftentum oder der fogenannte .Arianismus' der Ger-
(cependant la lettre de Leontius dAr es, citee p. 229 (iy ß g ) g0 Tübi j C. B. Mohr 1909.

[Thiel, p. 138] est un faux comme la demontre J. Havet, j ^ ' J ; s & >J TT

Questions merovingiennes, p. 61—63). t M. 80

Non moins remarquable par sa richesse et la perspica- I — Staat und Kirche in den arianifchen Königreichen und im

cite avec laquelle il a ete" etabli, est le catalogue des
manuscrits utilises pour l'edition. Mais il etait inevitable,
vu la dispersion des materiaux, que quelques-uns eussent
echappe a l'attention de l'auteur. Nous croyons rendre
service en signalant ici les lacunes que nos propres recherches
et nos collations nous permettent des ä present
de combler.

io. v. D. ignore le Sessorianus LXIII (Rome, Bibl.
Vittorio Emanuele, 2102), IX« siecle — originairej de
Nonantola?; il etait cependant signale par Arevalo (Sedulii
opera omnia, Ap. V, p. 400, note) et Reifferscheid (Bibl.
Patr. lat. ital, I, p. 130—137): A2 me semble avoir ete
copie sur un manuscrit tres voisin.

2° On est surpris de ne voir citd aucun des manuscrits
de St Gall: ils sont cependant importants (cf. Ver-
zeichniss der Hss. der Stiftsbibliothek von St Gallen,
Halle 1875); le S. Gallensis 191. du Xe siecle et le
S. Gallensis 140 qui en derive, sont ä placer a cote de
Ei (cf. Verzeichniss . . ., p. 69—70 et 52—53); le S.
Gallensis 230 (IX= siecle — Verzeichniss . . ., p. 83—84)
doit etre au contraire classe avec G 3,7, tandis que le S.
Gallensis 676 (XF/XIF siecle — Verzeichniss..., p. 220—221)
est a rapprocher de G 14.

30 Quelques manuscrits parisiens n'ont pas ete connus
de v. D.: Paris, B. N. lat. 16668 (Sorbonne, 1476), du
LXe siecle, en ecriture saxonne (Delisle, Bibl. de l'Ecole
des Chartes, XXXI, p. 157) donne un texte voisin de

Reiche Chlodwigs mit Exkurfen über das ältefte Eigen-
kirchenwefen. (Hiftor. Bibliothek 26. Bd.) (X, 199 S.) 8».
München, R. Oldenbourg 1912. Kart. M. 6 —

Befchäftigt mit der Bearbeitung des nun bald er-
fcheinenden zweiten Bandes feiner Kirchengefchichte, in dem
er feinen Ausgangspunkt von dem Eintritt der germanifchen
Reiche in die kirchengefchichtliche Entwicklung nimmt,
hatte von Schubert fich den Problemen zugewandt, die
das ältefte germanifche Chriftentum uns noch vielfach
ftellt. Zunächft hat er da den Arianismus der Germanen
in feiner dogmatifchen Ausprägung zu beleuchten gefucht.
Hier ftellte er einerfeits richtig, daß es fich dabei um einen
,kritifchen Arianismus' handelt, der unter Zurückgehen auf
die Konzile von Ariminum und Konftantinopel 359—360
fogar den Anfpruch auf Katholizität erheben durfte; zum
andern wies er darauf hin, daß fich die Vertreter diefes
,kritifchen Arianismus' theologifch nicht unbedeutend betätigt
haben. Sodann aber lag v. Schubert daran, die
Bedeutung des germanifchen Chriftentums für die weitere
kirchengefchichtliche Entwicklung als eine nicht zu über-
fehende Stufe auch auf dem Gebiete der kirchlichen Ver-
faffung nachzuweifen: da prägte fich die germanifche
Eigenart, die fich, zum Nationalen erweitert, an dem Belitz
der Bibel und dem Kultus in der Landesfprache erfreute
und auf dem Gebiete der Sittlichkeit rühmlich
hervortat, in ftammeskirchlichen Grundfätzen aus. So-

G 16; mais le contenu du manuscrit est par ailleurs | wohl im Verhältnis der weltlichen Macht des Staates oder